Institut pour l'Etude et la Conservation du Baobab

L’association INECOBA s’intéresse à développer et à promouvoir tous projets qui visent à étudier, protéger et sauvegarder les baobabs qui comptent déjà 6 espèces menacées inscrites sur la liste rouge l’IUCN parmi les 8 représentées dans le monde.

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Exposition : Les baobabs : des géants bien mystérieux

Les baobabs : des géants bien mystérieux

Du 22 au 26 novembre 2012
Hall d’exposition - Institut Français de Madagascar

Entrée libre

Savez-vous que Madagascar abrite six espèces endémiques de baobabs ? Qu’ils sont visibles depuis l’espace ? Qu’ils ont une interprétation libre de la théorie darwinienne de l’évolution ? Que leurs fleurs ne vivent qu’une nuit ? Savez-vous ce qu’est un baobab-citerne ? En connaissez-vous les mille usages ? Dans un voyage dans le temps et dans l’espace, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du cœur des arbres au cœur des hommes, les chercheurs et les étudiants français et malgaches vous invitent à découvrir les mystères qui entourent ces géants. Ils vous guideront dans une exposition où la science rencontrera l’art et la gastronomie afin de partager avec vous leurs découvertes… mais aussi leurs questions encore sans réponse.

Vernissage le lundi 21 novembre à 18h

L'association INECOBA a participé à la réalisation de 3 posters qui seront présentés lors cette exposition à l'Institut Français de Madagascar à Tananarive. Plus d'infos d'ici quelques jours !

Le jardin du Baobab de Tartarin de Tarascon

Tartarin de Tarascon est un roman d'Alphonse Daudet écrit en 1872. Il décrit les aventures burlesques de Tartarin, chef putatif des chasseurs de casquettes de Tarascon, allant chasser le lion en Algérie. C'est un héros naïf, qui se laisse berner par des personnages peu scrupuleux, voire par lui-même tout au long de son voyage vers l'Atlas. Cette histoire fut inspirée à Daudet par son cousin Henri Reynaud, qui lui racontait ses voyages lors de ses retours d'Afrique, ainsi que par la vie de Jules Gérard, chasseur de lions en Algérie d'origine varoise. Lors de sa sortie, en 1872, il fut un véritable échec : les Provençaux, en particulier les Tarasconnais furent indignés, et refusèrent de se reconnaitre dans le personnage de Tartarin et de ses acolytes1. On s'était alors juré « d’avoir la peau » d'Alphonse Daudet lors de son passage à Nîmes et à Tarascon. Selon Jacques Roué, on aurait crié « À mort ! » lors de ce passage, malgré la présence du vénéré Frédéric Mistral qui l'accompagnait. (source Wikipédia).

Le jardin du baobab (extrait) - Une description de la maison de Tartarin ouvre le premier chapitre du roman de Daudet :

Ma première visite à Tartarin de Tarascon est restée dans ma vie comme une date inoubliable ; il y a douze ou quinze ans de cela, mais je m’en souviens mieux que d’hier. L’intrépide Tartarin habitait alors, à l’entrée de la ville, la troisième maison à main gauche sur le chemin d’Avignon. Jolie petite villa tarasconnaise avec jardin devant, balcon derrière, des murs très blancs, des persiennes vertes, et sur le pas de la porte une nichée de petits savoyards jouant à la marelle ou dormant au bon soleil, la tête sur leurs boîtes à cirage.
Du dehors, la maison n’avait l’air de rien.
Jamais on ne se serait cru devant la demeure d’un héros. Mais, quand on entrait, coquin de sort ! ... de la cave au grenier, tout le bâtiment avait l’air héroïque, même le jardin ! _ ... ô le jardin de Tartarin, il n’y en avait pas deux comme celui−là en Europe. Pas un arbre du pays, pas une fleur de France ; rien que des plantes exotiques, des gommiers, des calebassiers, des cotonniers, des cocotiers, des manguiers, des bananiers, des palmiers, un baobab, des nopals, des cactus, des figuiers de Barbarie, à se croire en pleine Afrique centrale, à dix mille lieues de Tarascon.
Tout cela, bien entendu, n’était pas de grandeur naturelle ; ainsi les cocotiers n’étaient guère plus gros que des betteraves, et le baobab arbre géant, arbos gigantea tenait à l’aise dans un pot de réséda ; mais c’est égal ! Pour Tarascon, c’était déjà bien joli, et les personnes de la ville, admises le dimanche à l’honneur de contempler le baobab de Tartarin, s’en retournaient pleines d’admiration. Pensez quelle émotion je dus éprouver ce jour−là en traversant ce jardin mirifique ! ... ce fut bien autre chose quand on m’introduisit dans le cabinet du héros. Ce cabinet, une des curiosités de la ville, était au fond du jardin, ouvrant de plain−pied sur le baobab par une porte vitrée. (...)

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Sur cette carte postale, il est indiqué la présence d'un baobab, celui du roman...Difficile à reconnaître sur cette photo. Si vous avez des informations, photos, anecdotes sur ce probable baobab qui n'est plus dans la villa, n'hésitez pas à nous contacter : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Légende de la carte postale :Tout près de la Porte de la Condamine. C’est la troisième maison à main gauche sur le chemin d’Avignon. On y voit encore le fameux Baobab et la plupart des plantes exotiques que le grnad tartarin de Tarascon avait rapportées d’Afrique Centrale. Le corps du célèbre héros Tarasconnais repose au fond du jardin, dans un magnifique tombeau qui est, chaque année, le jour de la St-Hubert, l’objet d’un grand pélerinage. Dans le vestibule de la villa, on a placé tout récemment les bustes de Bravida et de Costecalde.

Aujourd'hui, la Maison de Tartarin, reconstitution du célèbre roman, est destinée à faire revivre le célèbre personnage inventé par Alphonse Daudet. "La troisième maison à main gauche sur le chemin d'Avignon", c'est en ces termes que Daudet situait la maison de Tartarin de Tarascon, le héros de son roman héroï-comique. Cette maison bourgeoise aux volets verts ressemblait à celle décrite dans le roman. Une galerie évocatrice y a été installée, le célèbre personnage attend les visiteurs, le fusil en bandoulière, entouré de ses trophées

Assurer la gestion durable des baobabs à Madagascar

Les baobabs, arbres emblématiques de Madagascar, sont depuis quelques décennies menacés. Les écosystèmes qui les abritent se transforment sous l’effet conjugué des activités humaines et des changements climatiques, et la question de leur régénération se pose. Le Cirad et ses partenaires réalisent un vaste programme de recherches qui vise à jeter les bases d’une gestion durable de ces écosystèmes.

Madagascar abrite sept des huit espèces de baobab connues, et six d’entre elles y sont endémiques. Ces arbres aux fonctions multiples fournissent produits et services aux populations, mais possèdent également une dimension sociale, culturelle et paysagère. L’évolution de leurs écosystèmes semble les affecter et fait peser des risques sur leur régénération.

Le Cirad mène, avec ses partenaires malgaches et européens, un programme de recherche pluridisciplinaire, qui vise à répondr eà trois grandes questions : comment se structure la diversité du genre Adansonia et quelle est sa distribution spatiale ? comment les espèces fonctionnent-elles dans leurs écosystèmes ? quelles sont les relations entre baobabs et société ? Trois exemples illustrent la diversité et la complémentarité des travaux engagés.

Des recherches fondées sur l’utilisation de marqueurs cytoplasmiques et nucléaires sont menées pour comprendre la structuration génétique des populations de baobab. Elles ont mis en évidence un phénomène d’introgression entre trois espèces. Ce processus naturel d’hybridation interspécifique produit des individus qui, bien qu’appartenant à une espèce, ont intégré des parties de génome de l’autre. Ce serait, pour les baobabs, un moyen d’adaptation aux modifications rapides de leur environnement. Cette découverte pose de nombreuses questions quant aux mécanismes biologiques impliqués et aux effets adaptatifs de ces échanges génétiques.

La distribution spatiale des peuplements de baobabs est étudiée par photo-interprétation d’images satellitaires à très haute résolution spatiale. Les premiers résultats validés sur le terrain sont prometteurs. Ainsi, pour l’espèce Adansonia grandidieri, plus d’un million d’arbres ont été localisés. La méthode va être adaptée pour cartographier les peuplements des six autres espèces présentes sur l’île.


A l’échelle locale, une étude de la célèbre Allée des baobabs de Morondava a montré la nécessité de comprendre les relations qu’entretiennent les populations avec les baobabs, pour proposer des modalités de gestion et de conservation viables. Pour préserver le site et le valoriser d’un point de vue écotouristique, le gouvernement y a interdit la culture du riz sans offrir de compensations adaptées aux agriculteurs. Cette étude a montré que le baobab était intégré à un système agroforestier élaboré et qu’il était ainsi protégé par les populations.

Article disponible sur le site du CIRAD : cliquer ici

Pastilles de pulpe de Baobab Biologique

Les produits dérivés à base de pulpe de fruit de baobab commencent à apparaître timidement en France...mais depuis quelques mois maintenant, on trouve sur la boutique BAOMIX plusieurs produits à base de baobab : barre de céréales, pastilles,...Nous ne pouvons que vous encourager à découvrir ces produits originaux.

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1 boîte de 120 pastilles de pulpe de Baobab à sucer ou à avaler avec un verre d’eau. 4 à 8 pastilles par jours pour la vitalité.

Le fruit de baobab est un superfruit. Il est originaire d'Afrique, où il est connu comme “l’arbre de vie” et chéri par les gens à travers le continent. La pulpe de son fruit est naturellement revitalisante. Avec 98% de fruit, Baomix pulp, c'est le goût original, sucré et acidulé de la pulp de fruit de baobab biologique et de sources équitable.

- Par sa grande richesse en vitamine C, la pulpe de fruit du Baobab vous procure énergie et vitalité, ainsi que concentration , clarté et vivacité intellectuelle.
- Par sa grande concentration en potassium, elle maintient votre système nerveux en bonne santé, surtout si vous consommez du café, des sodas, de l’alcool et si votre alimentation est trop riche en sodium.
- La pulpe du fruit du Baobab contient des taux élevés en prébiotiques qui à eux seuls améliorent la croissance et la colonisation des bactéries probiotiques dans le tractus gastro-intestinal.
- De plus elle renforce notre système immunitaire par sa haute densité en vitamine C et en cuivre.
- Votre résistance musculaire sera majorée grâce a son taux élevé en potassium.
- La vitamine C est un puissant antioxydant sa forte concentration dans la pulpe du fruit du Baobab, protège vos cellules saines des dommages dûs aux radicaux libres.
- Grâce à ses effets bénéfiques au niveau du système digestif, la pulpe du fruit du Baobab optimise l’assimilation du fer avec l’aide de la vitamine C.


Retrouvez ce produit en cliquant ici

Bougeoirs, lampes, vasques, boîtes Baobab en fer forgé

Venez découvrir sur La Boutique du Baobab un arrivage incroyable de produits Baobab en Fer forgé de Madagascar. Ces produits ont été fabriqués équitablement à partir de bidons de pétrole recyclés par l’atelier 4F de Violette et Dieudonné, près d’Antananarivo. Ils ont repris il y a dix ans l'atelier de ferblanterie familial. Aujourd'hui l'atelier emploi 200 personnes qui tous participent au projet : le travail redonne dignité et espoir dans un pays en dégringolade économique. Les bénéfices sont partagés pour que tout le monde ait de quoi se nourrir, se soigner, et envoyer les enfants à l'école.

Pensez aux fêtes de fin d'année !! Bénéficiez d'une remise de 10% sur les produits non remisés en indiquant le code FETES. Attention certains produits sont en quantités très limitées !! N'attendez pas le dernier moment.

Les baobabs de Guadeloupe

Et oui, il y a bien des baobabs en France !! les seuls que vous pouvez observer en extérieur si trouvent dans nos DOM/COM. On les trouve à la fois à la Réunion et à Mayotte mais aussi dans les Antilles.

A la Martinique et en Guadeloupe, les baobabs présents ne sont pas endémiques, ils ont été introduits par l'homme et se sont bien acclimatés. En Guadeloupe, les baobabs sont rares mais ils existent bien :

  • Le baobab remarquable à Grands-Fonds

Probablement le plus gros de Guadeloupe ! Celui-ci se trouve sur un terrain privé dont l'accès, de ce fait, n'est pas autorisé.

  • Baobab de Saint-Martin - Route de Bellevue

  • Baobab à proximité de l'Archipel à Basse-Terre - Si vous connaissez l'endroit exact, merci de nous contacter par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

  • Baobab de l'Hôtel de ville sur la commune du Gosier - Abattu en 2007 

Lire l'article relatif : La destruction du Baobab de la place de la Mairie du Gosier : le patrimoine guadeloupéen en danger

Si vous connaissez d'autres baobabs en Guadeloupe, vous pouvez nous écrire et envoyer vos photos à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..